Les poids pour peser l'or à la Côte d'Ivoire et au Burkina Faso
A la Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, comme dans toute l'Afrique, les poids étaient utilisés pour presque toutes les actions commerciales. Il fallait peser l'or qui servait de monnaie, tout comme les cauris qui étaient des petits coquillages en porcelaine. L'emploi de la poudre d'or avait l'avantage d'être facilement divisible.
Les poids utilisés étaient de dimensions et de formes très variables et représentaient des humains, des animaux ou des objets utiles. La plupart des individus des régions de commerce (Kong, Bondoukou, Bobo-dioulasso etc) était muni d'une balance et avait ses propres poids dont il connaissait l'équivalent en or. L'unité de poids était le barifiri qui représentait environ 40.000 cauris. La sous-division du barifiri était le mitkal. Souvent, les transactions étaient réalisées au fond des cases, à l'abri des regards.
Ces poids pouvaient également être utilisés par le conteur pour figurer de fantastiques histoires.
Sur le littoral, autour de Grand-Bassam, la monnaie courante était la manille en bronze ou en laiton. Elle servait de monnaie d'échange entre les factoreries européennes et les traitants locaux.